mardi 30 juin 2009

ASSOCIATION BAGNOLAISE D'INFORMATION (ABI)

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ASSOCIATION BAGNOLAISE D'INFORMATION

Faites un petit tour par l'ABI qui lutte dans le Var.

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Tout sur la manifestation du 27 juin 2009 – Voir les photos

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Déclaration du Président de l’ABI le 27 juin 2009

C'est

LA


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"Le monde ne sera pas détruit
par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent agir
et qui refusent d'intervenir."


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" Le déchet le plus facile à éliminer est celui que l'on n'a pas produit. "

PANNEAUX NON A LA DECHARGE A SAINT BEAUZIRE







" Le déchet le plus facile à éliminer est celui que l'on n'a pas produit. "

lundi 29 juin 2009

L' ASEB ne baisse pas la garde

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Journal LA MONTAGNE - Lundi 29 juin 2009


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Journal LA RUCHE - Vendredi 3 juillet 2009


" Le déchet le plus facile à éliminer est celui que l'on n'a pas produit. "

dimanche 28 juin 2009

L'ASEB S'adresse à M. Brice Hortefeux

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" Le déchet le plus facile à éliminer est celui que l'on n'a pas produit. "

dimanche 7 juin 2009

Centre Ikos d'enfouissement des déchets ménagers, à Bimont

Un combat, au fil des jours, à travers la presse..
et le
Le blog de Chti62650

http://chti62650.blogspot.com/

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L'avenir d' IKOS est-il remis en question ?
mercredi 21.11.2007

L'avenir d'Ikos est suspendu au jugement du tribunal administratif qui devrait intervenir dans les prochaines semaines.Jeudi, devant le tribunal administratif de Lille, le commissaire du gouvernement a demandé l'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant Ikos à exploiter son centre de tri des déchets à Bimont. Le tribunal devra trancher bientôt. Si le jugement suit cet avis, la société Ikos pourrait se trouver dans une position délicate mais aurait encore des solutions devant elle.De tous les articles de l'arrêté préfectoral, le commissaire du gouvernement n'en a trouvé qu'un seul qui n'était pas en conformité avec le plan départemental d'élimination des déchets : l'acheminement des déchets doit se faire par deux moyens de transports combinés : la route et la voie ferrée ou la route et une voie fluviale. Ce point, Ikos ne le respecte pas. « Mission impossible, malgré toute ma bonne volonté, explique Paul Lhotellier, président d'Ikos. Comment faire venir une voie ferrée à Bimont ? » Ce point a suffi au commissaire du gouvernement pour recommander l'annulation de l'arrêté préfectoral. Ikos se trouve donc à la croisée des chemins. Si le tribunal administratif ne suit pas l'avis du commissaire du gouvernement, Ikos continuera comme avant. Mais ce ne sera pas fini pour autant car les opposants au projet feront très certainement appel de cette décision.Et si le tribunal administratif suit l'avis du commissaire du gouvernement, que se passera-t-il ? Dans l'absolu, Ikos doit, du jour au lendemain, cesser toutes ses activités. Elle peut aussi faire appel, mais cet appel n'est pas suspensif de la décision du tribunal administratif. « Il existe pourtant une solution, explique Me Wertenschlag, qui défend les intérêts d'Ikos. D'abord, si le tribunal administratif annule l'arrêté préfectoral, nous ferons appel. Mais Ikos ne fermera pas du jour au lendemain. La préfecture peut délivrer un arrêté provisoire de poursuite d'activité. Il faudra bien s'occuper d'enlever les poubelles des collectivités en contrat avec Ikos... Dans le même temps, Ikos fera tout son possible pour se mettre en conformité. » L'État, directement mis en cause, puisque c'est l'arrêté préfectoral qui est mis à l'index, attend la décision du tribunal administratif. « Mais en attendant, indique Martine Clavel, sous-préfète de l'arrondissement de Montreuil, les services juridiques de la préfecture étudient tous les arguments qui pourraient être de nature à empêcher l'annulation de l'arrêté préfectoral. »

PAR FABRICE LEVIEL
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Ikos continue malgré tout
samedi 22.12.2007

Bien que le tribunal administratif ait annulé l'arrêté préfectoral autorisant Ikos à exploiter son centre de revalorisation des déchets, ni son PDG, ni la préfecture n'ont l'intention d'arrêter l'activité sur le site.
« Certes, on aurait préféré une autre décision mais je tiens à préciser que nous ne sommes pas en phase d'arrêt, indiquait hier Paul Lhotellier, PDG d'Ikos. Nous allons certainement faire appel de cette décision. Et en attendant, nous allons tout faire pour trouver une solution qui nous permette de nous mettre en conformité totale avec le plan départemental d'élimination des déchets. » Problème : même si Ikos fait appel, la décision du tribunal administratif est applicable immédiatement. Logiquement, Ikos devrait cesser ses activités dès qu'elle aura reçu connaissance de ce jugement. Mais la préfecture peut aussi délivrer un arrêté provisoire de poursuite d'activité. Et n'a pas l'intention de laisser cette affaire en l'état, ainsi que l'explique Martine Clavel, sous-préfête de l'arrondissement de Montreuil : « La préfecture, donc l'Etat, examine la possibilité de faire un recours face à la décision du tribunal administratif. En attendant, les services de l'Etat n'ont pas l'intention de demander à Ikos de suspendre ses activités. » •

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Odeur suspecte sur le site d'Ikos, à Bimont : les sapeurs-pompiers se déplacent
lundi 05.01.2009,
La Voix du Nord


GAZ
Hier matin, les habitants de Maninghem ont été dérangés par une odeur de gaz venant manifestement du site du centre de tri de déchets de la Ramonière. Les sapeurs-pompiers et les gendarmes se sont rendus sur les lieux. Les techniciens d'Ikos ont rapidement mis un terme à ce dégagement intempestif de gaz.
Une forte odeur de gaz qui s'est dissipée au bout d'une heure. Des désagréments certes, mais pas d'incident majeur sur le site de la Ramonière, au centre de tri de déchets d'Ikos, où se trouvait l'origine du problème. « C'est à cause du froid », expliquait hier, la responsable du site, Annick Duez.


En effet, les gaz produits par les déchets en décomposition circulent dans des tuyaux de captages pour être acheminés jusqu'à une torchère où ils sont détruits par le feu. Seulement ce gaz a un fort taux de condensation. Et l'eau générée par cette condensation circule dans les mêmes tuyaux que le gaz. Ces tuyaux sont mis en pente pour permettre à cette eau de s'évacuer. Mais à cause du froid très vif qui a régné ces derniers jours, l'eau a fini par geler dans quelques-uns des tuyaux, empêchant le gaz de passer. Celui-ci s'est donc un peu répandu dans la nature... « Cela concerne deux puits de captage sur les cinq du centre de tri, explique Annick Duez.
Notre technicien a réglé le problème en une heure et l'odeur a disparu rapidement. » Au mois d'octobre, par deux fois, des odeurs suspectes avaient été remarquées par la population de Maninghem et d'Hucqueliers. « Depuis, nous avons amélioré notre système de captage et fait certains réglages pour éviter ce genre de problèmes qui, nous en sommes bien conscients, sont désagréables pour la population », note Annick Duez.

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La réfection de la traversée de la commune
n'est pas faite pour les camions qui vont à Ikos
lundi 12.01.2009
La Voix du Nord

Jean Wallon s'est exprimé au sujet de la réfection de la D. 343 et de la société Ikos.
MANINGHEM
Vendredi, Jean-Paul Marvalin, maire de Maninghem-au-Mont, entouré des membres du conseil municipal, avait invité la population pour la tracérémonie des voeux. Ccérémonie dédiée à la mémoire de Damien Maerten, trop vite disparu.
Bernard Maerten, premier adjoint au maire, a présenté les voeux du conseil municipal au premier magistrat avant d'évoquer les réalisations de l'année 2008. La rénovation de l'école a été effectuée par la pose de fenêtres à double vitrage, d'une porte isolante et la réfection du circuit d'eau des sanitaires. En fin d'année, le village s'est doté d'une borduration, de trottoirs, d'un nouvel assainissement des eaux pluviales et bientôt, d'un aménagement de l'arrêt de bus pour la sécurité des enfants et des parents.

Maurice Widehem, président du syndicat des eaux de Bellevue, a été remercié pour le renforcement incendie de la commune ainsi que Jean Wallon, conseiller général du canton, qui intervient au conseil général afin de pouvoir réaliser ces travaux.
Seule ombre au tableau, la crainte de certains habitants qui voient la refection de la traversée de Maninghem (CD 343) comme des travaux destiné à faciliter la traversée des camions se rendants à Ikos. Bernard Maerten en souligna également les nuisances olfactives avec des gaz dont personne ne connaît la réelle dangerosité ni leurs risques d'affecter la santé des habitants.
Jean Paul Marvalin a indiqué qu'en 2009, les travaux de sécurisation de l'arrêt de bus, de la place du village et des entrées de l'école et de l'église verraient leur aboutissement.
Concernant Ikos, la procédure est en cours. L'opérateur a fait appel du jugement du 12 décembre 2007 qui, de ce fait, est suspendu. Il a un cahier des charges très strict à respecter. Le premier magistrat a expliqué que la sous-préfète de Montreuil l'a assuré qu'elle veillera à ce que ce cahier des charges soit respecté. Il rappela aussi que chaque nuisance olfactive était signalée.
« Cette société ne sera pas pérenne »
Jean Wallon a pour sa part mis en exergue le gros effort réalisé par le conseil général pour la traversée de la commune et a rassuré la population : « Cette route n'est pas faite pour favoriser l'accés des camions à Ikos. Tant que je serai conseiller général, il n'y aura pas d'accès à Ikos par la RD 343. » De plus, l'élu se pose la question de la survie du site qui ne fonctionne qu'au tiers de sa capacité d'accueil. « Cette société ne sera pas pérenne financièrement longtemps dans de telles conditions. » Autre bonne nouvelle pour les opposants, la décharge de Dannes vient d'être autorisée depuis décembre à prolonger son activité durant quinze ans.

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Centre Ikos : portes ouvertes le 18 avril
vendredi 13.03.2009
La Voix du Nord


De nombreux riverains se plaignent des odeurs d'Ikos.
DÉCHETS
Ce n'est pas ce week-end que le centre Ikos d'enfouissement des déchets ménagers, à Bimont, ouvrira ses portes au public mais le samedi 18 avril.
Changement de dates. La société Ikos avait primitivement prévu d'ouvrir ses portes au public ce week-end. Cette ouverture aura bien lieu, mais ce sera le 18 avril.

La société Ikos, alors que de nombreux riverains depuis plusieurs mois se plaignent d'odeurs de gaz, souhaite améliorer son image. Après avoir, dans un tract, présenté ses excuses à la population, la société est en train, dit-elle, de remédier à la situation. De son côté, la Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (DRIRE), qui a fait lundi un contrôle inopiné des odeurs et rencontré les plaignants, est revenue hier, cette fois-ci dans l'enceinte de l'entreprise, pour y procéder à des vérifications. •
J.-H. P.

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Ikos : le barrage filtrant toujours en place
jeudi 09.04.2009
La Voix du Nord

ENVIRONNEMENT

Les opposants au centre de tri de valorisation de déchets d'Ikos, à Bimont, sont toujours postés à l'entrée du site. Ils vérifient qu'aucun camion ne dépose des déchets à l'intérieur de l'enceinte. La surveillance durera au moins jusqu'à mardi. Les opposants se réuniront lundi soir pour faire le point.
Depuis lundi, aucun camion n'entre dans l'enceinte d'Ikos, conformément à la promesse faite par les dirigeants, tant que des travaux sont effectués sur le site. Une promesse sur laquelle les opposants n'accordent qu'une confiance modérée.

C'est pour cette raison qu'ils n'ont pas l'intention de lever le camp de sitôt, ainsi que l'explique André Varin, conseiller municipal d'Hucquelier : « Nous sommes sur place jusqu'à samedi. Il n'y a plus qu'un seul poste à l'entrée du site, d'où nous avons une vue d'ensemble sur tous les accès d'Ikos. Nous nous relayons par équipe de quatre toutes les quatre heures et nous surveillons qu'aucun camion ne pénètre à l'intérieur. Nous quitterons ce poste samedi soir, mais les entrées d'Ikos seront surveillées jour et nuit pendant le week-end. Et lundi, à partir de 22 h, nous reprendrons place devant les grilles d'Ikos. » Auparavant, lundi, à 20 h 30, les opposants se réuniront à la mairie d'Hucqueliers. « Pour faire le point et aussi pour recruter de nouveaux volontaires pour le barrage filtrant ou pour surveiller », explique André Varin. Les opposants à Ikos n'ont donc pas l'intention de lâcher le morceau de sitôt, d'autant plus que de fortes odeurs se sont encore fait sentir mardi soir dans Hucqueliers. « La DRIRE (en fait la DREAL direction régionale de l'environnement qui a remplacé la DRIRE), s'est déplacée pour en mesurer l'ampleur, mais le temps que la personne arrive, les odeurs s'étaient déjà bien atténuées », indique André Varin.
Une méprise mardi
Du côté d'Ikos, Philippe Pirquin affirme qu'aucun camion ne viendra déposer des déchets avant mardi. « Il y a eu une méprise mardi. Un camionneur s'est présenté. Il vient une fois tous les six mois et il n'était pas au courant de la situation. Il est reparti avec son chargement.
» Le personnel chargé de monter la seconde torchère est arrivé sur place hier mais l'équipe n'a pu démarrer les travaux à cause des conditions météorologiques.
Quant à la journée portes ouvertes prévue par Ikos samedi, elle est toujours à l'ordre du jour. « J'ai proposé qu'on la maintienne mais plutôt sous la forme d'une journée d'information destinée à la population d'Hucqueliers, de Maninghem et de Bimont », indique Philippe Pirquin.

F. L.

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Le collectif anti-Ikos se réunit ce soir à Hucqueliers
mardi 14.04.2009
La Voix du Nord

Après dix jours de blocage puis de surveillance des accès du site d'Ikos, les habitants semblent prêts à rester mobilisés.
MOBILISATION
Les opposants au centre de valorisation de déchets Ikos, à Bimont, organisent une réunion ce soir à la salle de la communauté de communes d'Hucqueliers. Ils bloquent les accès au site d'Ikos depuis une semaine. Ce soir, ils définiront les prochaines actions à mener.
Cela fait maintenant dix jours que les opposants à Ikos bloquent l'entrée du centre de valorisation de déchets et interdisent aux camions d'y déposer les déchets ménagers. Exaspérés par les mauvaises odeurs qui indisposent fortement les populations d'Hucqueliers, Bimont et Maninghem, ils ont choisi la manière forte. Ce matin, les anti-Ikos seront encore en surveillance à l'entrée du site. Ce soir, ils invitent la population à se rendre à la réunion qu'ils organisent à la salle de la communauté de communes, à 20 h 30. Ils définiront les prochaines actions à mener.

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La décharge fait de plus en plus de mécontents
mercredi 15.04.2009
La décharge fait de plus en plus de mécontents.
Suite à la réunion de lundi en mairie de Maninghem et la réunion de mardi dernier à la salle des fêtes d'Hucqueliers, le collectif Anti-Nuisances des riverains a levé les barrages laissant entrer les camions transportant le matériel et l'argile.-->Néanmoins une surveillance 24 h sur 24 a été maintenue afin de relever les arrivants. La société IKOS a tenté de rectifier le tir mais les odeurs n'ont point quitter le centre d'Hucqueliers. Ce vendredi et samedi l'odeur était intenable autour du site et en fonction des vents, les riverains d'Hucqueliers en ont pris plein les narines.Ce mardi matin un huissier était présent sur le site et la ronde des camions d'ordures ménagères est repartie dès 7 h 30.Le collectif Anti-Nuisances a repris sa surveillance et il va se réunir en soirée afin de prendre les décisions adéquates et définir les actions à mettre en place les prochains jours. Le dialogue de sourds entre les dirigeants du site et les opposants a également repris sans plus de succès. Les prochains jours seront décisifs dans ce bras de fer et cela est à suivre de près.

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Blocage du site de Bimont : Ikos saisit la justice
vendredi 17.04.2009
La Voix du Nord


Les riverains, Nathalie Minque en tête, bloquaient toujours l'entrée du site hier.
BRAS DE FER
Des manifestants opposés à la présence d'Ikos à Bimont et aux odeurs nuisibles sont assignés ce matin en référé devant la justice. Une initiative qui ne va pas contribuer à apaiser les esprits...
Ikos a engagé la procédure judiciaire dont ses opposants ne la croyaient pas capable. La société exploitant le centre de traitement des déchets ménagers à Bimont, à nouveau bloqué depuis mercredi après une réouverture mardi matin (nos précédentes éditions), a saisi en référé le président du tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer. Après un constat d'huissier sur le terrain, Ikos assigne celles et ceux qui bloquent l'accès du centre Ikos, à pied ou en tracteur. Quinze personnes selon Ikos, plus d'une vingtaine selon le collectif anti-odeurs qui a reçu l'assignation hier après-midi.

L'audience aura lieu ce matin à 10 h 45. Ikos réclame la levée des barrages sous peine d'une astreinte collective de 15 000 E par jour de non-respect de l'éventuelle décision judiciaire.
La DREAL (direction régionale de l'environnement) a réalisé ces deux derniers jours des relevés d'air lors de pics d'odeurs signalés. Pour Ikos, les nuisances sont moindres et les travaux réalisés, notamment avec la mise en service de la deuxième torchère, ont porté leurs fruits. Ils seront complétés la semaine prochaine avec l'intervention d'une deuxième équipe d'ouvriers pour renforcer l'étanchéité du deuxième casier d'enfouissement des déchets.
Dans ces conditions, les dirigeants d'Ikos n'admettent pas que le blocus continue, au risque de retarder la fin des travaux. « On est obligés de faire respecter notre droit, avance Philippe Pirquin, chargé de communication chez Ikos. Suite au deuxième blocage de notre site, les opposants exigent la fermeture définitive. Nous demandons un libre accès à notre entreprise pour une exploitation normale. Nous respectons les obligations préfectorales, nous n'avons pas de mise en demeure active, l'administration considère que les travaux correspondent à ce qui a été demandé. Il y a moins d'odeurs, cela va dans le sens d'une amélioration. »
« Des gens motivés »
Du côté des opposants, le discours est très différent. L'avocat qui défend la commune de Maninghem contre Ikos s'est saisi de la défense des riverains ce matin. « Cette assignation ne va pas dans le sens de l'apaisement, estime Jean-Paul Marvalin, maire de Maninghem.
C'est même le meilleur moyen que le blocage continue. Je n'ai jamais vu des gens aussi motivés. Le collectif anti-odeurs ne demande pas la fermeture définitive mais une suspension au moins provisoire, pour que les travaux diligentés aboutissent à une situation sans nuisances. » •
LAURENT BOUCHER
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A Ikos, des bâches ont été installées sur les déchets pour atténuer les odeurs
« Nous avons tout mis en oeuvre »
mercredi 20.05.2009

Philippe Pirquin, directeur nde la communication d'Ikos, a montré les mesures prises par le groupe pour éviter les odeurs provenant du site.Face à la colère des habitants du canton d'Hucqueliers, les responsables d'Ikos ont dû trouver une parade aux odeurs devenues insupportables et qui avaient entraîné une fermeture temporaire du site de Bimont...
On ne peut pas dire que l'ambiance est au beau fixe. Opposée à un noyau dur, la société Ikos, implantée à Bimont depuis janvier 2007, a depuis peu été contrainte de réaliser des travaux afin d'éviter les mauvaises odeurs qui proviennent du centre de traitement des déchets situé à proximité du village d'Hucqueliers.-->Mis en demeure, les responsables du site n'ont pas tardé à s'exécuter en réalisant d'importants changements dans leur façon de fonctionner. « Courant Janvier, février et mars, nous avons tout mis en oeuvre pour atténuer les odeurs suite à un blocage. Nous avions accepté la fermeture du site pour 8 jours. Nous avons ainsi décidé de couvrir les déchets par une grande bâche pour atténuer les odeurs », explique Philippe Pirquin, directeur commercial et de la communication du groupe. Il ajoute : « La métanisation est partie plus vite qu'on pensait. Aujourd'hui nous maîtrisons ce phénomène. Nous avons aussi installé des tuyaux de captage qui permettent de mieux évacuer le biogaz vers les torchères. Nous avons même le projet d'utiliser ce gaz pour alimenter un moteur qui nous permettrait de revendre de l'électricité à EDF ».« Un vrai dialogue de sourds »Des nouvelle mesures qui ont pu être vérifiées lors de la journée « portes ouvertes » qui a eu lieu le 18 avril dernier. « Nous comprenons tout à fait le mouvement de colère de la population. Nous avons tout mis en oeuvre pour améliorer la situation même si on ne peut pas au jour d'aujourd'hui assurer qu'il n'y aura plus d'odeurs », explique Philippe Pirquin. Le directeur de la communication ajoute : « Ce qui nous importe, c'est de travailler avec la population pour pouvoir expliquer les choses. Pour 95 % des gens, nous sommes compris. Quant aux ultras, qui ne représentent qu'environ 5 %, ils lutterons jusqu'à la fermeture du site. Le noyau dur veut bien un centre de déchets mais pas chez lui. Avec eux, c'est un vrai dialogue de sourds ».Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'implantation du site d'Ikos à Bimont est loin d'avoir été un long fleuve tranquille. Il aura d'ailleurs fallu 10 ans pour ouvrir ce centre de déchets. Un centre qui accueille les ordures ménagères de toutes les communautés de communes du Montreuillois. Toutes..sauf une. « Les déchets de la Communauté de Communes du Canton d'Hucqueliers sont orientées vers Dannes », dit Philippe Pirquin. Véritable symbole d'un bras de fer qui n'a pas encore trouvé la faille... Mathieu VERGOIN

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Bimont : le permis de construire d'Ikos épinglé
jeudi 28.05.2009
La Voix du Nord

Littoral
Le permis de construire du centre de revalorisation des déchets de la société Ikos basée à Bimont (près d'Hucqueliers) a été examiné devant le tribunal administratif aujourd'hui.
Il avait été contesté par une association d'opposants à la société Ikos. Le rapporteur public (ex commissaire du gouvernement) a conclu dans son rapport que ce permis devait être annulé par le tribunal administratif. Celui ci doit maintenant rendre son jugement.


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C'EST VOUS QUI LE DITES
samedi 06.06.2009
La Voix du Nord

« Je suis consternée par le projet de circuit automobile adopté par le conseil municipal de Maninghem (La Voix du Nord du 3 juin).
Une partie de la population du secteur se bagarre contre les nuisances et la pollution du centre Ikos (enfouissement des déchets ménagers).
Seront-ils encore crédibles dans leur opposition à Ikos en amenant un projet aussi néfaste pour l'environnement ? »
Chantal Cappelle, Hucqueliers
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Maninghem pas contre, mais
samedi 06.06.2009
La Voix du Nord

RÉACTIONS
Dans notre édition de mercredi, nous avons annoncé le projet de réalisation d'un circuit automobile à Maninghem-au-Mont. Son maire a souhaité donner clairement sa position à ce sujet.
« On ne peut pas être contre tout. On se bat déjà depuis des années contre Ikos. On ne va pas encore s'opposer. » Jean-Paul Marvalin explique qu'il a lui même décidé de mettre ce projet à l'ordre du jour du dernier conseil municipal. « Nous avons pris connaissance de ce dossier. Nous avons donné un accord de principe, sous réserve d'un examen plus approfondi du projet. Pour l'instant, on n'en est qu'au début. Les plans que l'on a vus ne permettent pas de savoir précisément de quoi il va s'agir. » Volontiers ironique, le premier magistrat dit qu'il aurait préféré avoir à se prononcer sur l'implantation d'un cinéma ou d'une salle de spectacle. « C'est vrai que les compétitions vont générer un peu de bruit. Mais si ça peut booster un peu notre secteur, c'est une bonne chose.

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Témoignage :
http://forum.weo.fr/index.php?showtopic=27
Demande d'aide à la télé locale.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2009/01/06/article_weo-la-tele-qui-aime-la-nouveaute.shtml
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Bonjour à l'équipe WéO,Nous vous contactons pour nous venir en aide.Nous avons un sérieux problème avec le site d'enfouisement de déchets IKOS, situé entre Maninghem au Mont, Hucqueliers et Bimont.La societé IKOS s'est implantée beaucoup trop près de nos habitations rendant l'air parfois irrespirable a cause des gaz qui proviennent de ce site.En réalité, voici ce qu'il y a dans l'air suite aux analyses faites proche de ce lieu : Benzène, ammoniaque, dichloroéthane, toluène et Hydrogène sulfuré (H²S) pour lesquels l'élement prépondérant est le H²S.Beaucoup de personnes du canton se pleignent de cette pollution mais personne ne nous écoutent...La sous préfete et le préfet et bien d'autres soutiennent le projet IKOS depuis le début de son installation alors que la majorité des habitants étaient CONTRE.S'il vous plait, venez nous en aide avec un ou plusieurs reportages et faites parler de nous, questionnez les habitants du canton.Nous sommes TOUS solidaires à la fermeture de cette décharge.Désolé du terme mais ici a Maninghem au Mont, Hucqueliers, Bimont et bien sur les alentours, CA PU ET CA SENT LA MERDE !Beaucoup sont venus s'installer à la campagne pour avoir la tranquillité et cet industriel vient ici et se croit tout permis, ce n'est pas juste.C'est un appel au secours pour preserver la santé de chacun; nos enfants, nos familles, les animaux, la faune et la flore...MERCI BEAUCOUP

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Témoignage
Sans être vraiment du coin, j'ai pu constaté en passant en camion des odeurs pestilentielles qui obligent à fermer toute aération des véhicules, mais aussi parfois rien du tout. Ce qui veut dire que le problème peut être maitrisé, ou n'est pas continuel, mais que sans doute, on ne se donne pas les moyens de le régler. Ce site est soit-disant expérimental, quelle idée stupide de créer un site expérimental juste à côté de riverains qui pouvaient en être incommodés, voulait-on des cobayes? Car qui dit expérimental, dit qu'il y aura des problèmes à régler, voire même parfois des problèmes insolubles. J'espère au moins que ceux d'Ikos ne le sont pas, car dans ce cas, il faudrait fermer le site sans attendre que la situation devienne plus grave.Car des dangers menacent lorsque l'on ne maitrise pas tout à fait une technologie, ici le site a été très mal choisi, si d'aventure les bacs ou sont enfouis les déchets n'étaient pas tout à fait étanches, ou venaient à ne plus l'être, cela pourrait être grave, le sous-sol est fragile à cet endroit et rien n'empêcherait une pollution durable. C'est vrai que la préfecture maintient le site ouvert malgré une décision de justice, mais de gros intérêts financiers sont en jeu, car en cas de fermeture, ce serait un beau gâchis financier, mais en plus, cela augmenterait sérieusement la facture de traitement des déchets des cantons avoisinants, qui si je me souviens bien seraient obligés de conduire désormais leur déchets dans une décharge du côté d'Hersin-Coupigny, facture qu'ils seraient obligés de répercuter sur leurs administrés.Le problème est que de toute façon, personne ne veut d'une déchèterie à côté de chez lui, ce qui est compréhensible, mais que les sites existants commencent tous à saturer. Il faut pourtant bien trouver des solutions. Cela passe, par exemple, par la volonté d'être plus coercitif dans le recyclage de nos déchets, afin de réduire les déchets ultimes, et d'allonger la liste des matières recyclables, qui pour l'instant est assez restreinte dans cette région, nombre d'emballages plastiques par exemple, ne sont pas recyclés alors qu'ils pourraient l'être puisqu'il portent le logo adéquat. Mais on ne fait pas d'effort en ce sens, de plus l'incivilité règne, et l'on trouve de tout dans nos poubelles à recycler, et particulièrement des objets ou déchets non valorisables, et même des objets dangereux. J'en veux pour preuve que le centre de tri de Beaurainville a de gros soucis avec un nombre croissant de seringues usagées souvent munies de leurs aiguilles.Comme cela se fait en Allemagne, il faudra informer plus, trier plus, et au besoin en finir par verbaliser les pollueurs.Si l'on arrive à recycler dans notre région la totalité de ce qui peut l'être ou presque, alors on pourrait même en venir à avoir une part des impôts concernant le ramassage des ordures qui serait variable selon le poids de matières non valorisables rejetées par nombre de personnes dans un foyer, comme cela se fait déjà dans certaines villes. Ainsi l'effort des plus méritants serait récompensé par une diminution de leurs impôts locaux, et inversement.
" Le déchet
le plus facile à éliminer
est celui
que l'on n'a pas produit. "

vendredi 5 juin 2009

Groupe de travail à la Communauté de Communes du Brivadois















" Le déchet le plus facile à éliminer est celui que l'on n'a pas produit. "